Et cette deuxième vague ?
On ne va pas se mentir, on aimerait vraiment que toutes ces histoires de pandémie soient derrière nous, qu'elles nous laissent tranquilles, qu'on puisse profiter d'un chaleureux été se profilant à l'horizon. D'aucun espèrent, comme le prophétisent certains, que la chaleur estivale aura raison de ce COVID-19 que nous redoutons (hélas ?) de moins en moins. C'est sans compter sur de simples exemples ailleurs dans le monde où les températures déjà fort élevées n'ont apparemment aucun effet sur le coronavirus.
Diable ! Aurions-nous été trop imprudents ? Certains signes alertent les autorités sanitaires d'une recrudescence de cas. De là à dire que nous, français, avons râlé (légitimement) pour avoir des masques pendant plusieurs semaines de pénurie, et que nous n'en portons quasiment plus et avons oublié beaucoup de fondamentaux, il n'y a qu'un pas.
Jusqu'ici, tout va bien
Ou presque, bien sûr. Il ne s'agirait pas d'oublier que l'on meurt toujours du SARS-CoV-2 en France au mois de juin, que l'on continue d'être infecté, et que bien que les retours à la maison après hospitalisation sont un signe encourageant, la pression n'est pas retombée sur les malades, et encore moins sur les soignants.Si l'on regarde un peu autour de nous, force est de constater que la situation est loin d'être sous contrôle : les États-Unis s'enfoncent toujours plus dans un déni sanitaire qui, couplé à un accès aux soins dramatique pour l'individu lambda, pourrait mener à une crise que l'on imagine même pas en Europe. Le Brésil fait également figure d'exemple dans ce domaine. Et les chiffres, même s'ils s'apaisent pour le cas de la France, ne sont pas stagnants.
On en parlait dans À la maison lundi 8 juin 2020 à 21h, et le mouvement continue, ainsi que la réflexion autour des violences policières (États-Unis, France, Royaume-Uni), du racisme institutionnel, du white privilege et autres joyeusetés qui occupent aujourd'hui une place médiatique importante. Ce sera aussi un sujet important lundi 15 juin 2020 à 21h.
Penser au turfu
Dans ce qu'on a imaginé du monde d'après, l'idée est parfois assez vague. Dans tous les cas, individuellement ou collectivement, on se représente une société plus juste, égalitaire, solidaire, sociale ? Pas tous. Pas tout le monde. Pas toujours pour les mêmes raisons.Réussir à mener de front des combats différents et impliquant des notions et intérêts parfois contradictoires est une bataille à elle seule : on a du mal à mettre en parallèle le danger d'une pandémie, la lutte pour des droits et une reconnaissance d'un problème racial, et l'enrayement du dérèglement climatique. Et pourtant, c'est bien sur tous ces tableaux, et bien plus encore, qu'il faut jouer en simultané pour espérer construire une société qui ne va pas se morceler.
Et une des manières d'échanger des points de vue — quitte à les opposer — c'est d'en discuter. Pourquoi pas dans At Home ? C'est le moment de se ruer sur le répondeur de « 📞 At Home » pour l'inonder de messages incendiaires ou moelleux et de faire exploser les SMS au 06 44 63 1234 avant l'émission. Et dès lundi 15 juin 2020 à 21h, le standard au 09 74 76 81 81 sera ouvert et le chat vous tendra ses affectueuses papattes.
Rendez-vous lundi 15 juin 2020 à 21h sur RADIOM !
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