Changer les piles
Un lundi presque comme les autres, avec de la musique à l'antenne sur RADIOM, c'est Children of Bodom qui joue (sûrement un héritage de feue l'émission Bi'TanBwa !!!), et puis... plus rien. Le drame, la catastrophe, le... le... le blackout ! Puis un rétablissement seulement plusieurs heures plus tard, après avoir été contraints et forcés d'annuler — la mort dans l'âme — Barre rentrante.
Quelques heures plus tard, il est temps de faire un petit bilan de ce qui s'est passé. C'est toujours intéressant de comprendre quel enchaînement a pu conduire à une absence totale pendant plusieurs heures. C'est formateur afin d'éviter de tomber dans les mêmes écueils la prochaine fois, et puis c'est toujours aussi l'occasion de rigoler un peu quand finalement, comme ce fut le cas a priori et sans découverte majeure, il n'y a pas eu de réelle casse.
Regarde mon gros onduleur
Et effectivement, avec le recul, c'est très amusant de voir que ça partait d'une simple démonstration. L'efficacité, la puissance, la réactivité, tout ça. Regardez, si je coupe le courant de tout le studio, l'onduleur prend le relais en fournissant une alimentation de secours ! Ce qui fut fait. Devant une audience ébahie, le secteur fut donc coupé afin d'admirer le pouvoir des batteries, et les 3000 Volts-Ampères (un peu comme les poneys qui rugissent sous le capot d'une Twingo diesel en pleine côte de Brassac) qu'elles s'apprêtaient à délivrer.
Force est de constater que des batteries, ça s'use, et qu'un changement régulier permet de se prémunir de surprises ô combien malvenues qui prennent la forme d'une blague au goût douteux. Si douteux que lorsqu'au bout de dix-sept secondes l'onduleur, au bout du rouleau, et tel un asthmatique à la capacité pulmonaire d'une gerbille qui se lance dans le Marathon de New York mais se rend compte que les 41,95 kilomètres qui le séparent de la ligne d'arrivée ne seront finalement pas jouables, décide de tout arrêter.
Le studio est plongé dans le noir.
Rires gênés et brandissement du fameux "effet démo" que connaissent bien les personnes qui travaillent avec des outils très techniques et montrent pour la première fois à leur client qui sautille d'impatience le fruit de plusieurs mois de travail... en général, l'effet démo se manifeste par un écran qui refuse de s'allumer alors que c'est le propos principal de l'appareil, ou de toute autre décision que prend la machine, et qui va à l'encontre même de ce que l'on souhaitait montrer pour continuer à gagner sa croûte.
Là, c'est bien différent évidemment, mais le studiom étant alors en blackout total, il est bien évident que tout ce qui s'y rapportait de près ou de loin était également dans les choux. Pas d'antenne.
Elle est petite, mais elle est grande
En remettant le courant en place, nonobstant le fonctionnement désormais considéré comme non fiable de l'onduleur, on pouvait s'attendre à un retour rapide de tout le système, mais c'était sans compter sur certains choix techniques dont les conséquences ont éclaté au grand jour (ou presque, la pièce étant toujours plongée dans le noir).
Le choix technique est souvent dirigé par des choix financiers. Lorsqu'on a le choix entre une magnifique machine solide et efficace hors de prix et sa pâle copie chinoise au tiers du prix, l'impératif économique dicte parfois des choix qui se retournent contre nous. C'est un peu ce qui nous est arrivé.
Merci Wikipédia !
L'ennui c'est que c'est petites merveilles dont il est question, et qui ont la lourde tâche de participer à l'organisation fonctionnelle du réseau informatique interne de RADIOM, ont tout simplement "oublié" leur configuration en retrouvant le courant, semant la panique sur tout ledit réseau, et empêchant une reprise normale d'activité qui aurait pu se faire en quelques minutes.
D'où le long délai pour rétablir petit-à-petit la configuration de chacun des appareils, tout en suivant d'indispensables recommandations sur les forums d'aide qui — ô étonnement — recensaient la colère de certains utilisateurs confrontés au même problème d'amnésie matérielle, mais aussi les solutions pour éviter ces désagréments la prochaine fois que le courant viendrait à manquer.
Parce que oui, bien que nous changions très prochainement les batteries pour éviter une courte mais intense excitation pendant le temps de travail de l'onduleur, il est tout-à-fait probable qu'une nouvelle coupure d'électricité arrive un jour, pour des raisons variées, et il serait appréciable de ne pas avoir à tout recommencer la prochaine fois. Apprenons donc de nos erreurs.
C'est promis, on a compris
Passé notre malheur et les quelques désagréments d'organisation qui s'en sont suivis (on peut l'entendre un petit peu dans Mardi 21 novembre 2017), il est bien évident que certaines erreurs ne seront plus commises : vérifier régulièrement l'état des batteries (le dernier changement date du 16 mai 2015, c'est bien trop vieux), faire attention à la qualité du matériel acquis et... faire des sauvegardes. Avec ce trio gagnant, c'est déjà un gros travail de récupération en moins.
À bientôt pour de nouvelles aventures, de préférence accroupi sous les bureaux de RADIOM avec une lampe torche pour suivre les fils de communication !
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