Soirée étudiante au Bolegason
Et toi ? Tu t'es jamais interrogé(e) sur la signification du nom "Lo Bolegason" ? Ah ouais, mais peut-être que tu ne connaissais même pas, et que tu te demandes de quoi je te parle. Soit. Alors je te propose un truc : c'est de venir jeudi soir pour te faire une idée. Hein ? Quoi ? Qu'est-ce qui se passe jeudi soir ?
Lo Bolegason, ça fait partie des endroits qui te bougent le soir quand tu t'emmerdes, et alors que tu t'apprêtes à faire la cinquième soirée de la semaine entre potes avec une bouteille et à peine de quoi rouler un joint. Tu avoueras que cette fois-ci, ça serait cool de sortir. Ça n'empêche pas de finir la soirée avec tes potes et la bouteille non plus, d'ailleurs. Mais pas au Bolegason.
Non, le Boleg' (ouais, pour les intimes), c'est LA salle "Scènes de Musiques Actuelles", tu vois. Petite et grande à la fois. Petite, parce que la grande salle de concert (niveau acoustique, tu m'en diras des nouvelles) est conçue pour 525 personnes. Grande, parce qu'il n'y a pas que la salle de concerts, mais aussi plein de place autour. Un bar (c'est la moindre des choses, mais je vois déjà ton oeil qui brille) où se produisent parfois aussi des artistes (musique, mix, slam) entre deux gros sets dans la grande salle. Une terrasse, où tu pourras aller griller ta clope tranquille sans faire chier les autres.
Peut-être même que tu es musicien(ne) à tes heures perdues, et que tu cherches un local de répète pour le groupe que tu viens de fonder et qui, à n'en pas douter, explose les charts dans moins de deux ans ? Ca tombe bien, il y en a au Bolegason.
Mais alors, là, t'as un peu l'impression que je baratine sans venir au fond du problème : ça veut dire quoi, Lo Bolegason ? Maintenant, prends un peu l'accent du sud, et réfléchis (avec l'accent)... ici, "bouléguer", ça veut dire "mélanger", "agiter". Boleg ? Boulègue ? Non ? Toujours pas ? Bon, je peux rien faire de plus pour toi : Lo Bolegason, c'est l'agitateur de sons.
Et donc on en vient à l'essentiel, c'est-à-dire le comment du pourquoi de cette soirée étudiante.
Ca se passe ce jeudi, à partir de 19h, au Bolegason, à Castres donc.
Au programme, je vais lâchement me contenter de recopier la promo si joliment écrite sur le site officiel du Boleg' :
Hushpuppies
Biberonnés aux Kinks, Who et autres Small Faces, les Hushpuppies ont bâti leur réputation sur une musique sixties et des concerts fiévreux en costards sur mesure. Trois albums plus tard, ils entament un virage à 180°, bye bye les sixties, bonjour les eighties. Toujours aussi dansantes, leurs compositions laissent place à des inspirations new wave, krautrock, électro tout en gardant ce son rock qu'ils célèbrent avec toujours autant d'énergie.
YAA
3 lettres. 3 garçons qui ont avalé consciencieusement des litres de Gang of Four et de My Bloody Valentine, pour en recracher leur vision made in 2011. Pour mettre le feu aux poudres, ces Yelling Atlanta Animals ont des armes d'embrasement massif : rythmiques imparables, gimmicks de voix entêtantes, riffs de guitares d'une intelligence incroyable.
B.r.E.f.
Oscillant entre rock, hip-hop, jazz, métal et expérimental, B.R.E.F. c'est avant tout la rencontre de 5 musiciens partageant le même amour pour les Comics américains et la fusion la plus barrée.
Les concerts débutent à 20h, mais l'apéro commence à 19h, ça serait con de le louper !
Entrée 10 euros, gratuit pour les étudiants !
Et puis il y aura RADIOM dans les coins, un peu partout, pour prendre du son, et (qui sait ?) peut-être te recruter pour sa saison ?
Les liens :
- Lo Bolegason
- Hushpuppies
- YAA
- B.r.E.f
- L'événement Facebook (pour toutes les infos à jour)
Commentaires
Article
les trucs utiles
Article publié pour l'émission : Adresse permanente de cette page :À lire aussi
vague ressemblance
Qui dit week-end de Pâques, dit PodRennes ! Je vous donne rendez-vous les 16 et 17 avril pour suivre un week-end sous le signe du podcast : PodRennes... lire la suite...
Finalement c'est ça le concert de rentrée, non ? Alors que les frimas de l'hiver auront peut-être recouvert la campagne d'un blanc et ténu manteau — à moins que, dérèglement... lire la suite...
Il fallait bien ça pour se remettre : soigner le mal par le mal, battre le fer tant qu'il est encore chaud... choisissez ce qui vous convient le mieux. Après... lire la suite...
Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude. Qu'on soit rompus à l'exercice et qu'on abandonne toute velléité de se voir, dans la vraie vie. Pourtant ça dure,... lire la suite...
Articles
production abondante
C'est un petit trou de verdure où chante une riv... Arrêtez tout ! Il semblerait qu'il y ait erreur sur la formule, tout comme il y ait méprise sur le trou... lire la suite...
Honnêtement, à dix ans, c'est quand même un âge où on fait beaucoup de conneries. On teste ses limites — mais on a encore du chemin avant d'avoir tout... lire la suite...
Si on vous parle d'« un pont entre Pharell Williams, Philippe Katerine et Farrinelli », on ne devrait même pas avoir besoin de tirer davantage à la ligne pour vous exposer... lire la suite...
Tout est cassé. Il faut tout reconstruire. On ne sait pas si on a perdu des données, mais une panne majeure a impacté les systèmes. Le temps de récupération... lire la suite...
Il faut garder en tête le credo de Dadou Afaka lorsqu'il défend son projet : de la soul en français ! Ça peut paraître un peu réducteur au premier abord, mais... lire la suite...