Avis de tempête numérique !
Il est des rendez-vous que l'on attend avec une impatience non dissimulée. Une fièvre, un truc que l'on pressent malgré tout sans vraiment le savoir. De tous les événements auxquels participe RADIOM, il n'y a pas de classement, de préférence ou de degrés d'implication différents, qui pousseraient à y voir un favoritisme pour certains et un désintérêt pour d'autres.
Celui dont il est question ici fait néanmoins partie de ceux qui trouvent une résonance toute particulière dans les colonnes du site de RADIOM. Il fait presque déjà partie de son histoire. Rien que ça.
Mais de quoi s'agit-il ?
Imaginez des étudiantes, des étudiants. Chevelu(e)s ou pas, grand(e)s ou petit(e)s, passionné(e)s ou un peu moins... toutes et tous suivent un cursus appelé MMI (Métiers du Multimédia et de l'Internet) sous la forme d'un DUT (Diplôme Universitaire de Technologie)... Sous cette dénomination qui appelle à la rêverie, aux voyages et aux fantasmes à base de femmes de petite vertu et à la poitrine opulente, il y a aussi un projet vachement sympathique : celui de former des gens à des métiers multiples, bien sûr orientés autour de métiers à consonance informatique... mais rien que cette phrase est effrontément barbare.
Tonton Gérard
Car vous faites peut-être partie de ceux qui connaissent la détresse dominicale chez les parents ou les oncles, tantes, cousins avec la célèbre phrase :
Toi qui es dans l'informatique, tu pourrais pas regarder pourquoi mon ordinateur [vieux de 15 ans et vérolé de toutes parts, NDLR] est si lent ? C'est ton truc, non, l'informatique ?
Bien sûr, on peut décliner ça avec un téléphone ou un magnétoscope (pour les plus anciens).
Non, sortir avec un diplôme MMI (anciennement SeRéCom) en poche, c'est bien plus que ça ! C'est la capacité d'apprendre à apprendre, se débrouiller par soi-même pour trouver des solutions techniques, graphiques, organisationnelles... à un problème de notre monde moderne. C'est être adapté et adaptable. Et en plus, c'est sacrément sexy.
Touiller longuement
Et justement, il se passe un truc sacrément sexy ce vendredi 11 mars 2016. Un truc où on mélange l'art, la technique, les rencontres... dans un gros mixeur que l'on appelle les Giboulées Numériques !
Et c'est tout l'intérêt de pouvoir touiller longuement jusqu'à l'obtention de l'onctuosité parfaite.
Cette consistance unique, c'est celle d'un Festival d'Arts Numériques. Un FAN. S'y retrouvent pêle-mêle les étudiants, les artistes, les intervenants extérieurs, pour présenter des réalisations, réaliser des ateliers, des concours, des défis et des performances live.
S'y retrouvent également les vieux de la vieille, étudiants de la première heure et déjà loin de tout ça... pour reprendre pied — non sans une certaine nostalgie — avec un monde qu'ils regrettent d'avoir quitté pour monter une boîte ou bosser dans les domaines qu'ils ont découverts pendant de surprenantes années d'études.
Mais alors pourquoi diable a-t-on voulu mettre l'emphase sur cet événement sur RADIOM.fr ? Tout simplement parce les fondateurs de cette station de radio mondialement connue sont des purs produits de SeRéCom, et que loin d'un quelconque échange de bons procédés, c'est avec un plaisir non dissimulé que cette radio participe, autant que faire se peut, au rayonnement de projets culturels dans cette petite ville de Castres !
Aussi, et puisque cet événement rassemble un éventail étonnant d'âges, de sensibilités et de compétences, il est bien sûr conseillé – que dis-je ! obligatoire ! – de s'y rendre, en prenant notamment bonne note de la date et des modalités d'accès de ladite sauterie !
Bien entendu, les plus malheureux d'entre nous, lointains expatriés, pourront suivre le déroulé de cette journée en direct sur les ondes (numériques) de RADIOM !
Plus d'infos :
- Les Giboulées Numériques sur les Internetz Mondiaux
- Les Giboulées Numériques sur Facebook
- L'événement Facebook des Giboulées Numériques
- Les Giboulées Numériques sur Twitter
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