Genèse
Même avec ce titre terriblement racoleur, on va annoncer la couleur maintenant : cet article, c'est du vent. De l'air, de l'esbroufe, du flan. Juste de quoi remplir, un bête prétexte pour se délier les doigts sur un clavier trop vieux pour un texte trop long. Par la même occasion, on demandera à Frédéric Mitterrand de sortir de ce corps, sans toutefois préciser lequel, tant la Thaïlande regorge de jeunes garçons dociles, paraît-il.
Point de substance psychotrope ici, licite ou non, pour nous amener à de tels propos, et à une telle verve (pas de faute d'orthographe, Frédéric est déjà loin, de toutes façons). Tout au plus une légère nostalgie du temps jadis, ce temps qui nous faisait vivre, insouciants, nus sous le soleil (je vois Frédéric qui fait demi-tour) de Castres (ah non, il repart, finalement).
Car oui, je veux bien parler, ici-même et sans ambages, de ce qui nous amène tous, ce soir, à lire ces pauvres lignes, étalées sur ce bloc de textarea (les non-geeks sont peut-être déjà un peu largués, les autres sont déjà loin, de toutes façons), telle une noix de beurre trop ténue pour une tartine trop grande (Frédéric est revenu, on l'avait pas entendu, dis donc !). Ainsi, si nous sommes ici, c'est uniquement pour nous remémorer la genèse d'un projet que l'on nomma un jour RADIOM (un soir où les psychotropes, légaux ou non, coulaient à flots).
Car il fut un temps, béni pour certains, honni pour d'autres (c'est pour la formule, nous n'avons pas encore reçu de plainte), où un obscur studio de radio se montait tous les mardis soirs dans un non moins obscur immeuble HLM de Castres, donnant sur une place curieusement nommée "place rouge" (sans qu'on puisse y distinguer Nathalie, et encore moins le Kremlin), ou "place Bouffard" (pour les plus érudits d'entre nous).
C'est ainsi que naquit le Studio 34, en hommage à un ami biterrois, dont l'évocation de ce simple adjectif, d'apparence anodine, donnait alors lieu à tous les fantasmes imaginables pouvant mettre en scène un monarque ayant pris la forme d'un pénis (ah... finalement, Frédéric a décidé de rester). Si vous n'avez toujours pas compris, répétez plusieurs fois "biterrois", ça devrait venir (prévoyez des mouchoirs, on ne sait jamais).
Dans ce studio, n'officiant, comme sus-mentionné, que le mardi soir, était composé d'une bande de joyeux drilles, desquels on retrouve encore aujourd'hui la trace dans les émissions de RADIOM. C'est le terreau, le point de départ, l'instant zéro de ce qui deviendra un jour votre radio étudiante préférée.
Certaines choses ne vivant qu'un temps, il fut un jour l'heure de boucler le studio, l'auguste structure associative (nommée Ultime Vision) qui nous avait fait l'honneur d'officier en son sein ayant alors temporairement rendu l'âme. L'émission En direct de la place Bouffard dura quatre mois, et disparut aussi vite qu'elle était née, à l'instar de nombreuses webradios, presque tuées dans l'oeuf. C'est triste.
Bien décidés à ne pas en rester là, deux compères, alors assez fous pour tenter l'aventure, décident de créer une véritable radio étudiante, qu'on peut capter avec de vraies radios et tout et tout. Truc de fou, quoi !
Et c'est ainsi que naquit RADIOM, la radio active étudiante (certains n'ont toujours pas compris le jeu de mots), la radio des vrais hommes, la radio qui mange des pommes, la radio... bref, tout ce qui rime avec RADIOM (il y en a d'autres, n'hésitez pas à les proposer, ça peut servir).
La suite sera au prochain épisode. En attendant, consultez les catacombes de RADIOM ici :
Da Studio 34
... et (qui sait ?) peut-être que si ça bouge ici bas, ça bouge aussi en ce qui concerne la saison prochaine ?
Keep updated !
(dans un prochain épisode, nous parlerons des agents dormants actuellement en poste à Castres... sûrement les plus dangereux, mais aussi de bunkers, et de ouiche lorraine)
L'épisode suivant est ici : Genèse, suite...
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