Frénésie du mardi
Chaque semaine, c'est la même rengaine. Inlassablement, et avec une application quasi-sacerdotale, on met tout en œuvre pour assurer Radio Libre, quelles qu'en soient les circonstances ou l'hygrométrie ambiante.
Il faut dire que ce n'est pas toujours facile, et bien que l'émission démarre toujours avec cette réelle envie de... de... de faire... heu... mais pourquoi fait-on cette émission, au fait ? Qu'est-ce qui, mécaniquement, peut nous pousser à nous faire violence, et nous préparer à ces systématiques deux heures pendant lesquelles il nous est parfois difficile de ne pas lâcher la rampe ?
La question, à défaut d'être nouvelle, mérite d'être (à nouveau) posée. Alors on peut poser quelques réponses, sans garantir qu'elles conviennent à tout le monde, ni qu'elles soient tout simplement les bonnes... Alors ? Pourquoi ?
- masochisme : on aime bien en chier comme des russes, et la difficulté, si elle fait un peu mal, ne nous fait pas peur.
- obsession : lorsque ça ne parle pas de cochonneries, on est malheureux. La surenchère d'histoires étranges ou salaces nous met en joie
- persévérance : où va le monde si on ne peut même plus proposer à tout un chacun de s'exprimer ? On oublie souvent, peut-être à cause du point n°2, que l'on peut aborder n'importe quel sujet dans Radio Libre. Si si
- magie : c'est un des ingrédients secrets de notre recette. La magie. Les potions s’essoufflent parfois, mais un petit coup de touillette en plus, et c'est reparti !
Voilà quelques idées. Les mecs de la rédac' sont à peine en train de le comprendre. Ça prend du temps, c'est comme ça.
On remarquera astucieusement qu'aucune réponse pertinente n'a été apportée à cette cruciale question sur les raisons de cet acharnement, presque thérapeutique, à poursuivre bon gré mal gré cette émission. On serait capables de la maintenir pour une autre raison :
- rien que pour te faire chier : bien que cette locution manque de politesse et de savoir-vivre, la raison invoquée a peut-être toute sa place parmi le panel évoqué précédemment...
... mais ça ne serait pas très sympa.
Et puisqu'on est sympas, on va laisser planer le doute. Il est fort probable que personne ne sache jamais ce qui nous anime. Le doute t'habite.
Il y a d'autres choses qui ne changent pas : le traditionnel "appel à sujets" de Radio Libre, la patte désormais gravée dans le marbre de cette étrange institution qu'est RADIOM.
Alors sache-le, c'est dès maintenant que tu peux proposer des sujets pour cette nouvelle émission en téléphonant au répondeur (les instructions en cliquant ici : le répondeur de « 📞 Radio Libre »), ou en envoyant un mail à radiolibre (at) radiom (point) fr. Génial. Même un fax, si tu veux : 09 74 76 81 81. Promis, ça fonctionne.
Et demain, pendant l'émission, tu pourras appeler le standard (même numéro, tiens ! 09 74 76 81 81 au prix d'un appel local). En direct et tout. Et bien sûr, c'est sur le chat que tu pourras t'épancher. Merveilleux, non ?
Voilà. C'est presque un appel à l'aide, puisque, comme chaque semaine, on reste suspendus à ton bon vouloir. Celui qui te fera accepter de bien vouloir ààààà la limiiiiiteuuuuh tu voiiiiis.... nous envoyer un tout petit sujet de rien du tout dont on pourrait parler... librement, quoi.
Comme dans Radio Libre.
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