What ? Quoi ? Qu'ouïs-je ? Qu'entends-je ? Qu'acoustiqué-je ? Ah... on me fait signe, en effet, que c'est déjà fini. Toi aussi, tu connais ce sentiment proche de la nostalgie, un peu comme la fin des grandes vacances ou le cafard du dimanche soir.

Et sans surprise, nous sommes un dimanche soir. Un vrai dimanche soir, certes, mais aussi un dimanche soir moral. Un retour de vacances tristounet.

Car encore hier soir, la fête battait son plein au Festival Jours de Fêtes. Souviens-toi, on t'en parlait brièvement pour t'annoncer l'événement (lire Et un festival ! Un !, et réécouter #76 Le Fête ! LA FÊTE !!). Nous avons eu le bonheur de partager ces moments avec RADIOM, en direct pendant toute la durée des festivités.

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Mais nous n'étions pas seuls ! Et c'est avec l'équipe de Radio Albigés spécialement dépêchée pour l'occasion que nous avons donc passé trois belles soirées pour trois jours complets avec trois programmations originales. N'oublions pas la présence de certains membres émérites de l'émission Le Local à Bohème !

Ainsi, nous avons déjà le plaisir de te faire partager quelques podcasts, parfois très courts, des interviews que nous avons réalisées sur cette antenne, puis au fil de la semaine, ce sont d'autres qui suivront. C'est ainsi.

En guise de podcasts, on commence par un petit jeune qui débute sur les planches. Un clair manque d'aisance ne l'en rend que plus attachant, et c'est probablement ici, à Saint-Juéry, qu'il aura fait ses premiers pas dans le monde du spectacle, le poussant – nous l'espérons – vers les portes de la gloire. Pourquoi pas une radio locale ou une télé régionale ? Pierre-Emmanuel Barré est un poulain à suivre.
Interview de Pierre-Emmanuel Barré

Puis c'est à base d'une bande de jeunes désœuvrés que le projet Steamboat Woody naît. Maîtrisant difficilement la langue anglaise, ils ont néanmoins décidé, au culot, de se lancer dans le pastiche de jazz band de New Orleans. Là encore, difficile de faire un pronostic précis, mais nul doute que le bayou n'a pas fini de faire parler de lui.
Interview des Steamboat Woody

Évidemment, si ces descriptions ne vous semblent pas fidèles à la réalité, vous aurez corrigé de vous-mêmes.

On n'oublie pas l'ouverture du festival qui a couronné de succès la carte blanche donnée à Freak AC. On aura, je pense, très rapidement l'occasion de reparler du dernier film produit, "ROLAND" !

Ô rage...

Et puis, il y a eu hier soir. Une très belle journée, puis un début de soirée idylliques, qui ont été quelque peu bousculées par un orage un peu trop vindicatif, et qui a forcé le studio mobile de RADIOM et Albigés à plier bagage prématurément, pendant que le public de Pierre-Emmanuel Barré riait aux éclats. Pour s'en convaincre, il suffit d'écouter ceci :

Les vrais hommes ?

Mais ça, rassure-toi, c'était uniquement parce nous étions un tantinet susceptibles de griller au bout de nos micros à cause d'un malencontreux éclair d'orage de quelques millions de volts. Une broutille.

Pendant ce temps, à l'abri, la vie du festival battait son plein, et le programme s'est déroulé normalement pendant le reste de la soirée.

Alors que ces paragraphes ne servaient qu'à expliquer pourquoi nous raccrochâmes notre direct un peu tôt, sache que d'autres podcasts, non encore publiés sur le site, traiteront des questions existentielles des artistes présents sur place.

Pour te faire saliver, je te promets ainsi les interviews de Sanseverino et Monsieur Tristan. Pas de panique, ça arrive.

Épique équipe

Mais n'oublions pas de remercier ceux qui, sans eux, ces trois jours n'existeraient pas. Toute l'équipe de direction du festival, ouverte et disponible, ainsi que les (nombreux) bénévoles qui ont fait tourner le festival à fond de balle. Les citer tous serait long et fastidieux, et mènerait à de graves impairs menant à de mortelles jalousies, j'en suis certain.

Il faut louer l'implication et le professionnalisme de gens qui, pendant que tu ne passes que trois soirées à profiter d'une belle programmation, voient ces trois jours comme la conclusion de longs mois d'une minutieuse et délicate préparation.

J'ai sûrement l'air d'insister sur ce genre de points, mais c'est personnellement quelque chose qui m'impressionne suffisamment pour que j'aie envie d'en parler au milieu de cette rétrospective immédiate.

Il est donc important que toi, ex / futur festivalier, tu te souviennes qu'un festival qui tourne bien, c'est avant tout un endroit où on se sent bien. Les Jours de Fêtes en font partie.

... et le reste

Et puis il y a la qualité de la bouffe, la décoration, le lieu calme et idyllique, le public curieux et investi, les activités pour tous et les associations partenaires invitées pour l'occasion.

Un petit microcosme qu'il faut entretenir et faire croître à tout prix !

Enfin, n'oublions pas que si ce festival a pu avoir lieu, c'était grâce à des intermittents du spectacle. Juste comme ça.

On se retrouve sans aucun doute l'année prochaine à l'occasion de la prochaine édition. Et toi ?



Plus d'infos, dans un désordre total :
- Les Amis du Jour Deuf
- Radio Albigés
- Freak AC
- Sons of Buddha
- Bob's not dead
- David Bostelli
- Monsieur Tristan
- Pierre-Emmanuel Barré
- Sanseverino
- Steamboat Woody
- The Flying Muffins
- DJ Soul Safari