Alors ? Tu as bien fait tes devoirs ?
Double question aujourd'hui, puisque tu rentres d'un long et doux week-end de trois jours. Tu es reposé(e), détendu(e)... relaxé(e). Tu sens que rien ne peut t'arriver, car le sommeil que tu as accumulé te permettrait, crois-tu, de tenir une semaine entière sans dormir. Serein, quoi.
Et là, tout-à-coup, c'est la panique ! Y avait pas un truc à rendre, aujourd'hui ?
Je crains que si. Normalement, dans ce cas-là, deux solutions s'offrent à toi, mais tout va dépendre de comment se comporte le reste de la classe :
1. Une écrasante majorité de tes camarades est comme toi, a bien profité de son week-end, et n'a strictement rien foutu. Vous pourrez alors faire bloc, et décréter que non, c'était pour le lendemain, ou même pour la semaine prochaine, que c'est pas votre faute si vous avez mal compris, mais que si tout le monde a compris la même chose, c'est peut-être que les devoirs étaient mal dictés. Ouf. Tu t'en tires à bon compte... SAUF : voir en point 3.
2. Là, c'est tendu, vous n'êtes que quatre au recensement public à n'avoir rien foutu. Nul doute qu'il y en a d'autres qui sont dans votre cas, mais ils ne mouftent pas, et ils se disent que s'ils passent inaperçus, peut-être qu'ils ne passeront pas au tableau, et que du coup, ça sera tout bénèf. Donc vous êtes quatre dans la merde. Mais la cloche n'a pas encore sonné, tu as un (mince) espoir de sauver la face.
3. Une sorte de 1.bis ou de 2.bis. Parce que quoi que tu fasses, que tu dises, ou bien que tes petits camarades, peut-être bien solidaires, tentent pour échapper au rouleau compresseur des devoirs, il y a toujours... le fayot ! Lui, c'est celui qui a toujours raison. Il n'est peut-être pas plus malin que toi, mais il a vite compris qu'une des manières d'obtenir une promotion dans la future vie professionnelle qui s'offre à vous, c'était certainement de se mettre la hiérarchie dans la poche. Il ne sait pas encore que ça peut méchamment te retomber sur le coin de la gueule. Savoure cet instant, car peut-être qu'en ce moment-même tu le maudis, mais sache qu'il n'est qu'en sursis. Pis t'façons, il a pas d'amis. C'est important, les potes, non ?
Bref, en tout cas, lui, il a rappelé que non, les devoirs étaient bien pour aujourd'hui.
Et là, c'est le drame. Tout ce que tu avais échafaudé s'écroule lamentablement. Ta forteresse n'est qu'un château de cartes, et une des couilles du colosse de pierre que tu avais fait ériger en fronton de ton domaine vient de se détacher, et t'écrase comme une merde.
D'ailleurs, dans la merde, tu y es jusqu'au cou.
Tu te souviens ? Tu avais des devoirs pour aujourd'hui ! Car au cas où tu l'aurais oublié, le thème de la semaine dernière portant fatalement sur le projet scientifique, tu avais pour mission de confectionner une maquette fonctionnelle d'un pénis humain, capable de simuler l'érection au moyen de commandes naturelles, en utilisant des matériaux simples permettant de reproduire les différents tissus présents naturellement dans l'engin (corps spongieux, corps caverneux, etc.). De l'anatomie, avec, pourquoi pas, un peu de dissection.
Allez hop ! Au tableau ! Cette semaine, Radio Libre ramasse les copies. Et puisqu'il faut bien faire cours même si aucun de ces cancres n'a fait son boulot, on abordera une foultitude de sujets tous plus éloignés de notre but principal. Car comme le répétait Rom la semaine dernière sur cette même antenne (réécouter La libre antenne est de sortie !), n'oublions pas que c'est avant tout pour la science !
Alors si tu as quelque chose à ajouter, peut-être pour te faire pardonner avant même de te faire sermonner, c'est le moment de participer à l'émission. Si ! Dès maintenant ! En laissant un message sur le répondeur de le répondeur de « 📞 Radio Libre », par exemple, ou en envoyant un mot d'excuses à radiolibre (at) radiom (point) fr, ou, pourquoi pas, une idée dont on pourrait discuter si, nous aussi, nous venions à court de sujets.
Pendant l'émission, le chat t'accueillera les bras ouverts, ainsi que le standard au 09 74 76 81 81 (prix d'un appel local).
Viens. Oh oui, viens. Il nous manquait justement un sujet d'étude pour la dissection de cet étrange corps mou que j'aperçois-là. Mais... mais qu'est-ce que..?
Commentaires
Article
les trucs utiles
Article publié pour l'émission : Adresse permanente de cette page :Articles
production abondante
C'est un petit trou de verdure où chante une riv... Arrêtez tout ! Il semblerait qu'il y ait erreur sur la formule, tout comme il y ait méprise sur le trou... lire la suite...
Honnêtement, à dix ans, c'est quand même un âge où on fait beaucoup de conneries. On teste ses limites — mais on a encore du chemin avant d'avoir tout... lire la suite...
Si on vous parle d'« un pont entre Pharell Williams, Philippe Katerine et Farrinelli », on ne devrait même pas avoir besoin de tirer davantage à la ligne pour vous exposer... lire la suite...
Tout est cassé. Il faut tout reconstruire. On ne sait pas si on a perdu des données, mais une panne majeure a impacté les systèmes. Le temps de récupération... lire la suite...
Il faut garder en tête le credo de Dadou Afaka lorsqu'il défend son projet : de la soul en français ! Ça peut paraître un peu réducteur au premier abord, mais... lire la suite...
Domaine public : "Anatomie d'un cœur; Et elle avait un cœur !; Autopsie", Enrique Simonet, Musée de Málaga.
Plus d'informations sur l'utilisation des images...