Wow ! Ça n'a pas l'air, comme ça, parce que ça ressemblait plus aux types qui font les morts, mais en fait si : grosse semaine. Voilà. On est mardi soir, mais on peut d'ores-et-déjà dire que la semaine fut rude. Car riche en péripéties, malheureusement pas des plus réjouissantes.

That mini heart attack

C'est quand, lors d'une simple manipulation de routine consistant en la mise à jour d'un serveur que ton sang se glace une première fois, en voyant que la machine refuse désormais de se rallumer correctement. Un serveur, ce n'est qu'un ordi. Peut-être que chez toi, tu traites ton ordinateur à coups de lattes, mais ici, on les soigne. Mais on les soigne à distance.

En effet, le serveur de RADIOM sur lequel tu es actuellement en train de lire ses lignes est hébergé à l'autre bout de la France, dans un grand bâtiment sécurisé, climatisé et tout et tout, et avec des gros tuyaux pour y faire passer les zinternets dedans.

Oui, mais voilà, comme n'importe quelle machine, c'est parfaitement faillible. Et la machine a failli.

En beauté

Elle a même failli en beauté, puisque ce sont tous les services additionnels de RADIOM qui ont été mis à mal, les moyens de communication, la webradio, et bien sûr, le site Internet.

Alors quand tu te rends compte que c'est probablement le disque dur, source des tous les savoirs et objet de toutes les attentions, qui a rendu l'âme, tu fais moins le mariole. Tu serres les fesses. Et tu essayes de réparer.

Alors tu commences par sauvegarder ce qui peut l'être. Pour ce faire, tu te procures un serveur tout neuf, que tu préconfigures, puis tu commences, patiemment, à y déplacer toutes les données. Patiemment. Très patiemment. Tellement patiemment que la copie des données prendra au total près de deux jours.

C'est long. Très long. Et pendant ce temps, personne ne peut écouter RADIOM sur le Net, utiliser le chat, ou téléphoner à la radio. C'est le blackout. Et c'est quand même un peu la loose.

Attaque cardiaque, le retour

L'ennui, c'est lorsqu'après plusieurs dizaines d'heures de copie, tu te diriges vers une sombre évidence : les données sont corrompues. Tu envisages déjà le truc, et imagines une dizaine de jours de boulot pour récupérer tout, patiemment, petit-à-petit.

Heureusement, de contournements en contournements, tu parviens à un truc fonctionnel et stable, au bout de seulement quelques heures. Youpi.

Voilà, c'est désormais réparé à 98%. Il reste encore quelques trucs qui ne fonctionnent pas encore pleinement, mais ça viendra en suivant.

La bonne nouvelle supplémentaire est que le nouveau serveur inclut une sécurité de données plus importante. Donc c'est quand même pas mal la teuf de ce côté-là.

L'annonce finale, puisqu'on est mardi soir, c'est qu'il n'y a pas d'épisode de Radio Libre ce soir, pour les raisons précitées. Non pas parce que ça ne vaut pas le coup de le faire, mais parce qu'il reste encore pas mal de boulot pour réparer le tout, et que les dommages collatéraux tombent sur l'émission du mardi soir.

Bonne soirée, et bonne lecture !