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Il y en a qui appellent ça la « balladodiffusion » pour préserver notre belle langue française de l'invasion de la perfide Albion (dont, semble-t-il, certains ne se sont toujours pas remis). Appelle ça comme tu veux, il n'empêche que c'est bien pratique pour avoir toujours avec soi les dernières émissions sorties.
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Les chansons sexistes
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Date | mercredi 5 juin 2019 à 19h00 |
Taille | 137 Mo |
Durée | 59 minutes et 41 secondes |
Téléchargé | 15 fois (15 intégralement, et 801 partiellement) |
Description | De même que certaines chansons incitent à la haine, d’autres prônent la violence sexuelle, l’humiliation, la domination et/ou le viol. Ou le mépris envers les homosexuels ou autres orientations sexuelles. Cependant, dans un pays où la censure n’existe pratiquement plus, il est difficile de condamner formellement un texte, y compris par la justice, car l’auteur peut invoquer un possible — ou un réel — second degré, ou prétendre que les idées ou actions d’un de ses personnages ne reflètent pas ses opinions propres ; ou que, par exemple, il ne dénigre pas LES femmes en général, mais UNE femme en particulier, stupide, ou vénale, ou infidèle... Par esprit de contradiction, en isolant une phrase de son contexte – à savoir, le reste de la chanson, la discographie entière de l’auteur ou l’époque où le texte a été créé – nous avons pu taxer de sexiste un chanteur qui ne l’est pas, ou peu. Nous avons ainsi écouté : - Sale pute, d'Orelsan (accusé devant la justice mais non condamné) ; - Putain de toi, de Georges Brassens ; - Baby, de Booba ; - Femme libérée, de Cookie Dingler (qui se moque la superficialité de cette libération) ; - Monique, de Jacques Lerouge du groupe Copains comme cochons (qui aborde de façon non sexiste un sujet qui pourrait l’être) ; - Petite pute, de Saez (plutôt contre le système consumériste que sexiste ?)... Mais aussi évoqué, brièvement ou non: - Jeanneton prend sa faucille (viol en réunion entonné innocemment en colo) ; - Trousse chemise, d’Aznavour (défloraison d'une jeune fille de 17 ans non consentante par un adulte) ; - Ma copine de baise (au texte très violent mais probablement envers une poupée gonflable et non une femme) ; - Les sucettes, de Gainsbourg ; - Comme une blonde, des Délinquantes (contre la bêtise, mais des deux côtés) ; - Annie couche-toi là et À tes seins, de Claude Nougaro ; .. Ainsi que de multiples chansons de Brassens, à charge et à décharge... et de nombreux raps, ni sexistes, ni violents... Bref, nous avons ouvert le débat, sans le refermer ni qualifier les chansons évoquées. Mais, quelles que soient les justifications de l’auteur, il faut se soucier de l’auditeur, souvent jeune et passif, recevant de façon répétée des textes qu’il perçoit le plus souvent au premier degré, ou qu’il répète sans en comprendre les paroles noyées dans un refrain entraînant. Et qui peut considérer comme une norme les exactions proférées. |
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